Brève histoire des Jardins Taché
Les Jardins Taché sont situés dans le quartier Val-Tétreau (secteur de Hull de Gatineau) au Québec. Ils se trouvent au nord du boulevard Alexandre-Taché, entre la rue Gendron à l’est et la rue des Orchidées à l’ouest, et au sud du boulevard des Allumettières. Environ 500 résidences s’y trouvent, pour un total d’environ 1500 habitants. C’est un quartier paisible à proximité du Parc de la Gatineau et des lignes d’autobus allant vers le centre-ville de Hull et d’Ottawa. On y retrouve notamment le Conservatoire de musique de Gatineau et le parc Ste-Thérèse. L’école primaire du quartier est l’école Jean-de-Brébeuf.
C’est sans doute à Simon Glazer, originaire de Gaspésie, que l’on doit le nom de notre quartier. Cet entrepreneur en construction associé aux frères Grégoire dirigeait les Entreprises Montcalm inc. Glazer et ses frères sont les premiers bâtisseurs de ce quartier résidentiel à la fin des années 1950. « Il fait bon de se nicher aux Jardins Taché », pouvait-on entendre à la radio à l’époque. Il faut aussi dire que les Cités-Jardins, un concept d’urbanisme mariant construction et nature, avaient alors la cote. Le Bulletin de juin 2009, rédigé lors des célébrations du 50e anniversaire de l’ARJT, brosse un riche portrait de l’histoire du quartier, en particulier sous la plume de M. Jean-François Léger.
Les premières maisons voient le jour sur la rue St-Dominique, ainsi nommée en 1956. C’est aussi cette année-là que les premières fondations et façades de briques rouges ou jaunes, typiques des rues Moncion, St-François et du haut de Gabriel-Lacasse, sont construites. Les premiers résidents du quartier étaient presque tous, fait inusité, en provenance de l’extérieur de la région, soit de jeunes professionnels venus s’installer en Outaouais. Certains résidents de quartiers avoisinants bien établis surnommèrent même le quartier des Jardins Taché de «Hypothèqueville».
Aujourd’hui, le quartier est plus hétérogène et comprend de nombreux logements locatifs et condos, ainsi qu’une coopérative d’habitation. De nouvelles générations s’y établissent, venus d’ailleurs en Outaouais, d’ailleurs au Québec, voir même d’Ontario et d’outre frontière. Plusieurs des enfants des résidents d’origine, quant à eux, sont heureux de retrouver leur ancien quartier.